Chose peut avouable pour certains mais pourtant nécessaire pour se remettre en cause et balayer ses croyances.
Pour moi il est clair que le capot est: « Ne prendre aucun poisson quelque soit la taille ou son genre« .
Comme à la belote si je ne fais qu’un pli avec un 8, même s’il ne me rapporte aucun point, je ne suis pas capot et me serais battu jusqu’au bout pour ne pas l’être.
J’ai du mal à comprendre certains et nombres de mes amis pensant qu’être « brecouille » c’est ne prendre aucune truite ou poisson maillé. Pitin depuis que je parcours les rus de la Montagne Noire, à les croire, je devrais être capot à 99% de mes sorties.
C’est un peu comme accepter d’embrasser le cul de Fanny quand on a perdu une partie de boule et ce, quelque soit le score. Et pourtant à la pétanque, Fanny ne s’offre pas à n’importe qui.
Un poisson de 15cm alors que la maille est à 20 ou 25 serait-il moins valeureux?
Pourquoi un vairon de 5cm pris sur une sortie truite et étant le seul poisson de sorti manquerait-il de considération?
Après pour moi il y a plusieurs types de bredouille:
Le capot malchanceux:
Tu arrives à piquer du poisson mais ils sont impossible à mettre au sec ou dans l’épuisette. Tous décrochés avant la remise à l’eau.
Le capot dédaigneux:
Les poissons sont là mais ils te narguent. Tu peux leur proposer tous les appâts du monde … ils n’en veulent pas. Tu les vois se rapprocher et pour certains passer à coté de ton esche sans même la voir. En surface, entre 2 eaux ou au fond rien n’y fait.
Le capot verreux:
Là la rivière est morte. Tu n’y vois même pas la queue d’un poisson même petit. Tu as l’impression que le ruisseau a été vidé de toute vie aquatique. Un grand moment de solitude quand cela t’arrive.
Mais dans tous les cas, il y a toujours un « truc » à faire … ou pas … pour s’en sortir. Changer de secteur, de rivière, de coté versant, d’appâts, de technique, d’hameçon et j’en passe.
Et pour finir je rajouterai que, être capot vous a au moins permis d’être au bord de l’eau et profiter de Dame Nature.
Halieutiquement