Et comme disait Coluche: « Un quai peut en cacher un autre surtout si il y a un train entre les deux et que lui-même peut être cacher par un autre. »
Ça bouge contre les pêcheurs de loisir, mais personne ne semble s’en offusquer.
Je vous mets ici en clair la question posée par:
Mme Claire O’Petit (La République en Marche – Eure )
Question publiée au JO le : 29/05/2018 page : 4440
Mme Claire O’Petit attire l’attention de M. le ministre d’État, ministre de la transition écologique et solidaire, sur les préoccupations et la prise de conscience grandissantes de l’opinion publique à l’égard de la souffrance des poissons. La pluralité des modes de pêche a un impact différent sur les poissons. Ainsi, les hameçons à ardillon, qui interdisent au poisson pêché de se libérer de l’hameçon, provoquent des dégâts anatomiques considérables. Aussi, les hameçons doubles ou triples ou encore la pêche au vif constituent une source de souffrance pour les poissons. La Suisse et l’Allemagne ont d’ailleurs interdit, pour des raisons de protection animale et de défaut de nécessité (pêche de divertissement non alimentaire), la pêche no-kill, appelée aussi catch and release, dans laquelle le poisson pêché est ensuite relâché. A priori salutaire, il a été démontré par des scientifiques de l’Université de Miami qu’elle tue les poissons à coup de stress. Par conséquent, elle souhaiterait savoir si des réflexions ou des projets relatifs à un encadrement plus strict de la pêche de loisir afin de limiter la souffrance des poissons sont à l’étude.
Je le dis et le ré-écris, Paris ne s’est pas fait en un jour, mais suite à la campagne de Zoopolis sur la pêche No-Kill dans la Capitale et le Hastag « Stoppeche », d’autres nous regardent et ont plus de moyens que nous pour nous mettre au ban de la société.
En même temps que font les pêcheurs pour défendre leur loisir?
Pour la grande majorité, rien. Il n’y a rien qu’à voir les campagnes ruisseling, micro-centrales hydro-électriques et/ou autres. Tu m’étonnes que les bobos-défenseurs-des-animaux et que les écolo-pseudo-penseurs-et-sauveurs-de-la-planéte nous rient au nez. Ils auraient bien tord de s’en priver.
Non on préfère se glorifier (pêcheurs et instances dirigeantes)et se donner bonne conscience avec le No-kill, anglicisme donnant satisfaction aux pêcheurs qui le pratiquent et veulent l’imposer à tous mais inadapté à la réalité du terrain. J’avais dit que l’on allait le prendre dans la gueule ce terme … on y vient, petit à petit l’oiseau fait son nid.
Là où je suis mort de rire c’est que dans la question, la Député fait référence à la Suisse qui a aussi interdit le No-Kill sur beaucoup de ses parcours voire tous mais à vérifier, grâce ou à cause des associations de protection des animaux.
Comme je l’ai dit dans l’article cité plus haut: « il va falloir que le pêcheur fasse évoluer les choses, son état d’esprit, ce qu’il attends de son loisir et rapidement car il est plus facile de choisir sa destination que de monter dans un train en marche sans connaître la prochaine gare. »
Il va falloir aussi que nos autorités de tutelles se sortent les doigts du cul et que pour la plus « prestigieuse » entre elle, la FNPF, arrête de faire du prosélytisme » halieutique sur le Tour de France et monte aux créneaux pour défendre la pêche de loisir. Sinon pourquoi continuez à « engraisser » des poules qui ne sont pas capables de pondre un œuf, même cassé.
Mais il semblerai que ce ne soit pas gagné … A suivre.
On y vient et y arrive doucement, tout doucement, comme le syndrome de la grenouille, si nous ne réagissons pas rapidement, quand nous ouvrirons les yeux la soupe sera bonne à être servi.
Halieutiquement