Pour la petite histoire, je vous laisse le soin de regarder le lien suivant:
Et pour faire simple pour les plus fainéants, je résume:
La Préfecture de Mayenne vient de prendre un nouvel arrêté à cause de la sécheresse sévère qu’elle subit:
La pêche de toute espèce piscicole, dans tous les cours d’eau et plans d’eau situés dans le département de la Mayenne, est assujettie d’une obligation de remise à l’eau immédiate après capture » et ce jusqu’au 31 Octobre 2019. Cette disposition peut-être abrogée si les conditions hydrologiques le permettent
La raison est louable il faut protéger la ressource piscicole. Sauf que je trouve cette décision dangereuse et contradictoire avec la protection de la faune aquatique.
Dangereuse car plusieurs associations anti pêche nous regardent pour ne pas dire nous ont au bout du fusil. Je sais c’est un comble. Elles auront tout à loisir de nous mettre dans les dents que nous savions que les poissons étaient en difficultés dû en partie au manque d’eau, mais que cela ne nous a pas empêché de continuer à les faire chier alors que nous les savions affaiblis. Déjà que ces gens ne nous aiment pas, même avec un bon avocat qui est prêt à poser son cul dans un tribunal pour « cruauté envers un animal sauvage ». Ne rigoler pas on va y arriver et cela sera la fin de la pêche de loisir.
Pourquoi contradictoire avec la protection de la faune aquatique?
Il me semble que c’est clair. Si l’on veut protéger les poissons, à circonstances exceptionnelles mesures exceptionnelles, ce n’est pas une obligation de remise à l’eau immédiate qui faut faire, mais une interdiction pure et simple de la pêche le temps que les conditions restent inadéquates au confort du poisson. Ne venez pas me dire que cela est impossible. Regardez ce qu’à fait l’Indre cet été.
Il y en a certainement d’autres.
Il ne faut pas se voiler la face non plus. Ces épisodes de grande sécheresse seront plus nombreux et/ou plus dévastateurs dans les années à venir, si nous ne prenons pas de suite des mesures radicales, nous n’irons pas loin.
Le pêcheur n’est pas un saint non plus … enfin pour certains et pourtant nous faisons tous partis d’une AAPPMA. Nous sommes tous sociétaires d’une Association pour la Protection des Milieux Aquatiques. Qui dit milieu dit poissons. Le problème est que peu de pêcheurs s’interdisent, de leur propre initiative, d’aller taquiner quand les conditions ne sont pas favorables à la survie du poisson piqué.
Certains -pêcheurs comme autorité de tutelle- ne vont pas jusqu’au bout de la logique que nous impose Dame Nature. Encore faut-il pour allez au bout du raisonnement, avoir des couilles.
Il va sans dire même si je le dis quand même, que cela reste mon avis.
Halieutiquement