Comme pour beaucoup entre nous je pense, malgré un endormissement sur le tard, une nuit plutôt agitée, c’est moi qui est mis un coups de pied au cul du coq pour lui dire que j’étais déjà debout. Le réveil n’a pas sonné mais il n’empêche que je l’ai mis quand même au cas où et ça fait parti du rituel.

2 cafés vite avalés, la voiture étant chargée depuis hier soir, il ne me reste plus qu’à prendre les vers et le casse-croûte et monter dans la Montagne Noire. Petite surprise matinale, il m’a fallu gratter, 1° au thermomètre … Grrrr !!! Va pas faire chaud.
La rivière est encore endormie et le soleil n’a pas encore percé le sous bois. Personne au bord de l’eau, j’ai donc le choix du parcours. Les premiers coups de ligne seront hésitants mais rapidement les automatismes reviennent, les lancés sont de plus en plus précis, le guidage de la ligne accompagne les veines d’eau comme une sœur jumelle, je retrouve mes repères et les belles ne se feront pas attendre.
L’ensemble Native NII 380 et Loxus DM seront validés par une vingtaine de truites. Je valide aussi les chaufferettes décathlon à usage unique, non seulement elles tiennent chaud et dans la poche cela m’a évité l’onglée naissante.
Vers midi pause, il faut reprendre des forces car ça caille, puis changement de parcours. Je descendrais vers l’aval 2 pêcheurs étant plus haut. Le soleil pointe son nez sous le pins, il ferait même chaud si l’on est à l’abri du vent. Quel plaisir comme je l’écrivais il y a quelques jours d’avoir la tête au soleil, les pieds au bord de l’eau et une truite dans les mains. Quel bonheur de retrouver les eaux turbulentes, les truites espiègles et cette nature qui s’éveille.
Et pour vous c’était comment ses retrouvailles ???
Halieutiquement
J’ai adoré le récit et cette « rafale » de Farios 😍
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Merci M’sieur
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