L’ouïe des poissons

Yves Christien.

Avril 1946.

Les poissons entendent-ils ?

Que de fois cette question n’a-t-elle pas été posée ! Aussi bien par des habitués du poisson, des pêcheurs et même de simples profanes un peu plus curieux que d’autres.

Est-il difficile d’y répondre ?

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Élevage naturel de la truite

J.B. Nicolas.

Avril 1940

Conditions « sine qua non ».

— Dans toutes les propriétés rurales, fermes, maisons de campagne, châteaux, etc., où il y a une source ou une fontaine persistante, ainsi que partout où l’on peut dériver de l’eau courante et fraîche, soit pour l’arrosage d’un potager ou d’une prairie, soit pour alimenter une turbine ou une roue hydraulique, il est toujours possible de pratiquer l’élevage naturel de la truite au profit du propriétaire.

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La pêche au ver de terre (2)

La partie 1

Marcel Lapourré

Avril 1949

S’il est intéressant de connaître les diverses montures décrites le mois dernier, c’est afin de pouvoir les utiliser pratiquement et à bon escient.

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Généralement les pêcheurs au ver s’intéressant surtout à la truite, nous commencerons par essayer de prendre ce beau poisson.

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Truite de mer et truite saumonée

Lartigue

Avril 1952

La truite commune (Salmo Fario) présente de nombreuses variations de robe selon son habitat et comprend plusieurs races différentes, tout comme dans l’espèce « vache » ou dans l’espèce « chien » il existe de nombreuses races locales.

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Dans les ruisseaux, et surtout dans les ruisseaux granitiques de montagne, la truite est de petite taille, jaunâtre, avec des points noirs et de nombreux points rouges.

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La pollution des eaux … partie 1

Delaprade

Avril 1950

C’est là le danger majeur qui menace une bonne partie de nos rivières, et l’essor industriel de notre pays est tel, ces dernières années, que le péril s’est singulièrement aggravé et que, de tous côtés, on signale des mortalités massives de poissons portant sur des kilomètres de rivière, sur des centaines de kilogrammes de poissons, dues à des lâchers soit intempestifs, soit continus, de produits résiduels d’usines. Encore ces pollutions ne sont-elles pas, du point de vue biologique pur, les plus désastreuses ; les plus nuisibles sont les pollutions continues, à effet peu spectaculaire mais constant. De tous côtés, les présidents de sociétés de pêche s’émeuvent et intentent des procès aux industriels coupables. L’administration des Eaux et Forêts et le Conseil supérieur de la Pêche, harcelés de réclamations et d’articles de journaux, essaient d’aider de leur mieux les sociétés de pêche sur les plans juridique et technique.

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La vie du blog en Avril 2015

J’ai publié 17 articles en Avril 2015, ce qui fait 63 articles depuis la naissance du blog.

En avril vous avez préféré:

Gardes pêches et procès verbaux

puis,

Je ne dois pas être le seul

et enfin

Toc … toc … toc …

Depuis la naissance du blog, Gardes-pêches et procès verbauxLez tomber … et Petite sortie sont plébiscités.

Vous avez été 565 à visiter le blog en Avril soit en moyenne 19 par jour.

Le 2 Avril 2015 vous avez même été 83 visiteurs à me lire,  battant du même coup le record du 17 mars (68 visiteurs).

Même si peu d’entre vous  laissent un petit commentaire suite d’un article 1303 lectures ont été effectué depuis la naissance du blog.

Merci, mille mercis de votre assiduité à me lire et me suivre.

Les belles du mois

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Salle de jeu

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Divers:

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Pourtant que la montagne …. (noire) …

… est encombrée … mais belle comme aurait pu dire Jean Ferrat.

Pas beaucoup de poisson, il faut dire que le niveau est monté de 1m en 24h depuis les pluies de ces derniers jours. Mais je me suis quand même régalé au milieu des branches, ronces et autres végétaux. Un magnifique lézard m’a même dit bonjour. Et en remontant à la voiture au milieu d’un champ il me semble avoir aperçu les premières sauterelles … héhé …

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La sortie.

Marcel Lapourré,

Délégué du Fishing-Club de France.

Avril 1952.

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La gent aquatique obéit à des directives impérieuses que lui imposent l’instinct et l’atavisme ; les pêcheurs sachant observer ont pu se rendre compte qu’elles sont immuables, à tel point que, depuis plusieurs années, un ichtyologiste averti a pu déterminer à quelles heures de la journée les truites se mettaient en chasse. Il a condensé ses observations dans un recueil qu’il a nommé : Tables solunaires de Knight.

Il faut leur reconnaître, sinon une rigoureuse exactitude, une valeur certaine, précieuse en bien des cas. Personnellement, car je me fie surtout à mon expérience, j’ai pu me rendre compte qu’elles m’avaient permis d’être au bon moment sur la rivière.

Cependant, tous les confrères n’ont pas pour se guider de telles précisions, soit qu’ils demeurent sceptiques à leur égard, soit qu’ils les ignorent.

En règle générale, la truite et l’ombre connaissent, à certains moments de la journée, un besoin impérieux de se nourrir : à l’aube, vers midi et le soir, au crépuscule ; il est curieux d’observer que toutes les truites de la rivière semblent obéir, au même moment, au même ordre, et cessent de même, toutes à la fois, de s’intéresser aux insectes.

Trois fois par jour ? Comme les humains, alors, dira-t-on.

Eh oui ! quoique ce ne soit peut-être qu’une coïncidence ; sait-on jamais ?

Je suis bien certain que les vieux coureurs de rivières, les pêcheurs chevronnés seront d’accord avec moi pour situer à ces heures-là leurs plus grandes chances de captures.

Il n’est tel, voyez-vous, que la pratique pour se faire une idée exacte du comportement des poissons, et toutes les causeries, tous les grimoires et tous les conseils ne sont que des guides, sans plus. S’ils évitent, parfois, les déboires désespérants de l’initiation, ils ne peuvent, en aucun cas, les supprimer radicalement, sans de persévérants essais.

Essayons donc de guider nos jeunes confrères vers les abords du succès.

La nuit a été très noire, la truite n’a pu trouver toute la nourriture qu’elle escomptait pour calmer sa faim et … voilà l’aube.

Les éphémères tombés à l’eau pendant la nuit flottent en surface, les ailes à plat, morts d’épuisement après la ponte crépusculaire, ou peut-être aussi parce qu’arrivés au stade final de leur existence précaire.

L’un après l’autre, ils sont happés goulûment, sans hésitation ni méfiance, dans le calme et le silence ambiants.

Le pêcheur à la mouche sèche ou noyée, connaissant bien son affaire, est certain de faire des victimes, en truites moyennes surtout, car les grosses, plus méfiantes, ont regagné leur repaire, dès les premières heures du jour.

Si la manne a été abondante pendant la nuit, l’appétit du poisson sera vite calmé, et, seuls, quelques affamés continueront leur chasse plus avant.

Nous ne compterons guère, à ce moment, faire des merveilles, sauf exception, évidemment.

Puis, vers midi, les « ronds » se reforment à la surface ; de-ci de-là, tels de minuscules voiliers, les gracieux éphémères, bien vivants ceux-là, leurs ailes diaphanes dressées verticalement sur leur corps filiforme, voguent, s’envolent, se reposent en un incessant carrousel vibrant et varié.

C’est le moment, c’est un des moments, de la mouche sèche, très petite et flottant bien.

Une extrême finesse du bas de ligne est indispensable, et, si le soleil brille, vous vous trouverez bien de frotter vos racines, avant la pêche, avec une feuille d’oseille pour en atténuer le brillant. Précaution superflue ? Minutie exagérée ? Mais, là plus qu’ailleurs, nous pourrons dire : « Qui veut la fin veut les moyens. »

Je vous conseille de n’émettre une opinion péremptoire qu’après avoir constaté le résultat de cette petite opération.

Les montées ne durent pas à ce moment de la journée ; rarement une demi-heure, laquelle suffit parfois à faire un panier présentable.

La truite paraît s’offrir un lunch plutôt qu’un repas substantiel.

Puis c’est le calme pour tout l’après-midi.

Le vrai pêcheur se reposera lui aussi ; il ira déjeuner, car je suppose bien qu’il n’aura pas commis cette hérésie halieutique de s’approcher du restaurant ou de la voiture autour de midi ; il serait alors impardonnable.

Et c’est le soir !

Le soleil baisse à l’horizon, c’est l’heure des grandes ombres ; l’heure des émotions fortes s’approche.

Petit à petit les ronds se précisent, deviennent plus nombreux et, bientôt, de toutes parts les truites moucheronnent.

Ne vous pressez pas ; identifiez les insectes qui passent autour de vous, cherchez à reconnaître l’essaim nuptial qui monte et descend sans arrêt, dans la poussière dorée du soleil qui décline, en une sarabande ininterrompue.

Ce moment du crépuscule est bien caractéristique, les soirs de beau temps ; partout, éphémères, sedges ou phryganes s’abattent sur l’eau, pondent et meurent.

Quel régal pour la truite !

À mesure que l’obscurité descend, les gros insectes s’avèrent plus nombreux ; peut-être parce qu’on ne voit plus les petits.

Seuls, paraissent encore, dans le bal, les gros sedges, les bizarres phryganes, les agrions, et leurs chutes ponctuent la surface de l’eau.

Attention ! les grosses truites, les matrones prudentes et malignes en diable se sont risquées en pleine eau et prennent leur large part au banquet de la nature.

Du bout des lèvres, sans aucun bruit, d’une succion précise, elles aspirent l’insecte, ridant à peine l’eau ; contrairement à leurs jeunes sœurs qui bondissent pour retomber, tête première, sur leur proie, les grosses bêtes agissent en pirates avisés et avertis.

Pensez toujours que les petits ronds sont généralement produits par les plus grosses truites, et que le ferrage doit être instantané sur tout tourbillon où vient de disparaître votre mouche.

Ce ferrage doit être la conséquence d’un réflexe. Exercez-vous sur les ablettes, critérium certain d’un apprentissage poussé à fond.

La nuit est venue ! L’heure légale est passée ! Quel dommage ! Le panier serait vite plein …

Hélas ! il nous faut céder la place aux braconniers, si nous ne voulons pas nous-même être assimilé à un vil pirate, pour pêche de nuit.

Glissons sur ce terrain, ce sera préférable.

Tout ce que je viens d’écrire ne représente que des idées générales, soumises à bien des modifications.

Ainsi, lorsqu’il pleut légèrement, surtout au printemps, par une de ces journées basses et tièdes, ne quittez pas la rivière, abstenez-vous même de manger, si réellement vous êtes un « vrai de vrai » ; vous aurez des touches à tout moment, surtout en mouche noyée.

Lorsqu’il neige — mais non quand l’eau est polluée par la neige — ne croyez pas que c’est une certitude d’insuccès ; loin de là ! L’ombre paraît excité par les flocons, et de toutes petites mouches, de couleurs vives, seront acceptées avec empressement ; la truite aussi sera mise en appétit.

Et pourquoi ? Il est à supposer que nos deux étourdis, se précipitant sur le flocon dès son contact avec la surface, sont tout étonnés de le voir disparaître dès qu’il a touché l’eau. Nos mouches restant seules visibles, c’est sur elles qu’elles attaquent sans hésitation.

D’ailleurs, dès que cessera la chute de neige, nos mouches seront dédaignées.

Par orage, avec accompagnement de coups de tonnerre, il est inutile de pêcher, mais, si l’eau reste limpide, après le déluge, truites et ombres se remettront en chasse.

Pour terminer, je dirai que mon bavardage n’empêchera pas les confrères atteints du virus halieutique de faire voltiger leurs mouches à longueur de journée, sans autre considération que les beaux lancers élégants et précis, dans un décor de rêve et un calme reposant.

Pour prendre des truites

Marcel Lapourré

Délégué du Fishing-Club de France.

Avril 1950

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« Je voudrais prendre des truites », m’écrivent assez fréquemment des confrères, et je conçois fort bien leur désir. Il serait souhaitable cependant qu’ils veuillent bien, m’indiquer dans quel genre de cours d’eau ils vont exercer leurs futurs talents. Mais non ! cette laconique demande paraît être pour eux le critérium des renseignements nécessaires et il faut avouer que c’est plutôt succinct.

Il y a tant de façons « d’essayer » de prendre une truite que j’aurais pu leur répondre, sans faire preuve d’ironie ou de désinvolture : « Présentez-lui quelque chose qui lui plaît et elle viendra s’accrocher toute seule. » Et ce serait une exacte réponse.

Cependant, j’essaie d’être plus explicite et, si je ne réussis pas à leur faire remplir leur panier, je crois pouvoir contribuer à les rendre heureux … relativement, peut-être, s’ils savent se contenter d’être payés selon leur mérite.

Pensant que la question intéressera beaucoup de confrères habitant près d’un cours d’eau à truites — les heureux, — je vais passer en revue les différents cas qui peuvent se présenter, en ébauchant la description des procédés à utiliser.

Chacun sait que le mode de pêche variera suivant l’eau et l’époque ; aussi tâcherons-nous de tenir compte de ces différences.

Lors de l’ouverture, en février-mars, les eaux sont généralement hautes, louches et propices à nos exploits, sauf si la fonte des neiges est la cause de ces crues. Dans ce cas, il est inutile de pêcher, la rivière paraît déserte.

Nous sommes donc devant une petite rivière coulant à pleins bords, l’eau n’est pas claire.

Nous allons employer le devon, la petite cuiller, traînés au bout d’une longue canne si nous ne savons pas pêcher au lancer ; ces leurres seront coloriés en clair si l’eau est très louche, ou dorés si elle est limpide.

Par exemple, une cuiller argentée ou blanche en eau sale, et en cuivre mat si l’eau est claire.

Vous ferez évoluer vos leurres près des bords, le long des obstacles, évitant les courants violents que la truite n’habite pas encore, mais n’exagérez pas la vitesse ; juste ce qu’il faut pour donner la rotation indispensable à un semblant de vie.

Un vairon mort fixé sur un gros hameçon et promené en zigzags, très lentement, sera également très bon. Le vairon vivant, piqué par une narine, donnera de belles captures, si on le pose dans les trous, les petits remous derrière les blocs.

Le poisson en caoutchouc, bien manoeuvré, est très efficace.

Si l’eau est trouble, franchement jaune, seul le gros ver de terre est à employer. Plombé juste sur la palette, il sera promené sur les bords, en évitant de le laisser trop traîner sur le fond où il s’accrocherait.

Soutenez votre ligne et laissez filer le ver au courant. Dès la touche, indiquée par deux ou trois « toc-toc », raidissez le fil et ne ferrez qu’après quelques secondes d’attente pour que la truite ait le temps d’avaler le ver. Jamais, surtout, le ferrage ne doit avoir lieu dès la touche, vous manqueriez 8 truites sur 10.

Cette pêche au ver en eau trouble, très meurtrière, sinon très sportive, est à la portée de n’importe quel débutant. Les professionnels de nos campagnes la pratiquent exclusivement et réussissent de beaux paniers.

Même un pêcheur averti, n’aimant pas ce genre de pêche par trop rudimentaire, peut être amené à l’employer pour ne pas gâter sa journée, alors qu’il a effectué de nombreux kilomètres pour se rendre à pied d’œuvre.

Je vous conterai un jour quelques anecdotes pour illustrer cette petite théorie et vous verrez qu’il peut être utile de savoir pêcher au gros ver, bien qu’on soit un fervent de la mouche artificielle et du devon.

Nous voilà au printemps et nos engins vont augmenter en nombre. En plus de ceux déjà cités, voilà un des meilleurs : la mouche artificielle noyée.

Elle s’emploie à tout moment de la journée sur une rivière claire, quel que soit son étiage, et il est bien rare qu’elle ne soit pas une source de succès, à condition d’avoir des mouches convenables.

Ce sont des mouches dites « araignées » qui seront a préférer ; elles n’ont pas d’ailes compactes, mais portent, vers l’oeillet, une collerette de barbes de plume, simulant ailes et pattes.

Si vous ne les faites vous-même, ce qui n’est pas à la portée d’un débutant, prenez-les chez un bon fournisseur. Peut-être un confrère obligeant vous en cèdera-t-il au bord de l’eau : je vous le souhaite.

Avril est un excellent mois pour la pêche à la mouche noyée.

Et voilà mai. La mouche flottante est à rechercher : elle vogue en surface, grâce à sa structure, et peut-être aussi parce que vous l’avez huilée convenablement.

Vers la fin du mois apparaîtra le gros éphémère, dit « mouche de mai » (Ephemera vulgata), si renommé à juste titre. Il permet des pêches formidables au moment d’une éclosion.

Et, tout l’été, les mouches artificielles seront de merveilleux appâts, le matin et surtout au crépuscule. Le fameux « coup du soir » fait parfois époque dans la vie d’un pêcheur.

On n’a rien pris de toute la journée et, soudain, la rivière s’anime, les ronds sur l’eau se multiplient et votre mouche est happée brutalement ; on remplit son panier en une heure et avec de belles pièces, presque toujours.

Nous aurons à notre disposition également tous les insectes : sauterelles, grillons, staphylins, etc. ; employés vivants — j’ai décrit de quelle façon dans une causerie précédente — et posés délicatement sur l’eau, ils sont irrésistibles.

Plus l’obscurité s’épaissit, plus les chances de belles captures s’affirment.

Enfin, à ce moment, un vairon mort, casqué, dandiné lentement, très lentement, par légères saccades, vous offre l’espoir d’être attaqué par une de ces énormes truites qui ne sortent que la nuit et dont la capture laisse un souvenir inoubliable.

Mats attention ! Cette pêche ne peut se pratiquer qu’en eau privée, car la loi nous crée l’obligation de cesser toute activité dès le coucher « légal » du soleil, et, ma foi, vous pourriez bien être assimilé à un braconnier dans les eaux du domaine public.

En été, par eaux basses, très basses même, le tout petit ver rouge a du succès, soit en l’employant en plein courant, soit en le posant doucement autour de chaque pierre qui n’est pas plaquée dans la vase. De belles surprises vous seront réservées.

En automne, dès septembre, toutes les pêches redeviennent normales ; souvenez-vous que ce mois serait peut-être le meilleur de tous si beaucoup de truites ne manquaient déjà à l’appel.

La mouche artificielle, sèche ou noyée, fait merveille.