Superbe matinée aujourd’hui et qui commence par un magnifique levé de soleil. 5 heures du mat, j’ai pas des frissons mais déjà des suées … mdr il fait déjà 19° …

Superbe matinée aujourd’hui et qui commence par un magnifique levé de soleil. 5 heures du mat, j’ai pas des frissons mais déjà des suées … mdr il fait déjà 19° …
Pareil que le marmot qui vient de voir pour la deuxième fois le Père Noël descendre dans la cheminée. Il faut reconnaître que l’ouverture officielle a eu un goût de trop peu … voire de pas assez. Et encore je ne vais pas me plaindre j’avais quand même réussi à tremper le fil ce qui n’est pas le cas pour tout le monde.
Marcel Lapourré
Mars 1949
Depuis que le premier homme a eu l’idée d’extraire de l’onde un de ses habitants, à l’aide d’un fil et d’un hameçon, il a, très probablement, utilisé le ver de terre (lumbricus) comme appât, d’abord parce qu’il est accepté avec empressement par tous les poissons, ensuite parce qu’il est très facile de se le procurer.
Pourquoi le poisson, quel qu’il soit, est-il si friand de cet annélidé qui ne vit pas, comme les larves aquatiques, dans le lit de la rivière ?
Pierre Melon
Août 1948
Quand le torrent est en crue, tous les pêcheurs savent ça, il n’y a que le ver pour la truite. Embroché tout de son long sur un hameçon de grande taille, le pauvre ver n’en mène pas large, si j’ose dire. Il est mort, tout ce qu’il y a de plus mort, et, en temps normal, dans les eaux claires, une truite digne de ce nom ne se dérangerait pas pour un ver de si pauvre apparence.
Mais, avec les hautes eaux, il passe beaucoup de vers qui n’en valent pas mieux, venus de dix, vingt, parfois cent mètres plus haut, arrachés à la terre des berges et roulés contre les cailloux, coincés un quart d’heure dans une fente de rocher d’où le courant finit par les arracher, et, quand ils passent devant la truite, ils ne se différencient en rien de leur frère tassé sur la courbe de l’hameçon.