Une ouverture à Charmes
J.A. Lebeau
Décembre 1952
En un site enchanteur, il est une jolie petite ville des Vosges dont le nom évoque en moi comme une clarté dans mes souvenirs déjà un peu confus de la Grande Guerre : Charmes.
Blessé à Verdun, évacué sur Vadelaincourt, j’ai la chance, un matin, de faire partie d’un convoi dirigé sur l’hôpital auxiliaire de Charmes. Oui, la chance, car, dans la soirée même, l’ambulance que je viens de quitter est en partie détruite par l’aviation allemande.