Suite à une étude lancée sur le blog de Fabrice alias Tocqueur 31 je me suis dis « et si on parlais du prélèvement »
Mais soyons clairs dans mes propos, jamais au grand jamais je vous inciterai à prélever, comme jamais au grand jamais, je me permettrai de vous critiquer ou juger si vous le fait, à l’instar des No-killers extrémistes. Vous savez déjà ce que j’en pense si vous lisez ce blog.
Cette étude … celle sur le blog de Fabrice … est anonyme et ne vous prendra que 2 minutes de votre temps, alors n’hésitez pas à y participer et surtout à y être sincère pour qu’elle soit crédible … merci à tous ceux qui y participeront.
Alors il m’arrive de prélever des truites que je pêche. Je parle ici de truites, pas des portions alimentaires sortant de piscicultures
En 2016, 5 farios ont été prélevée en 40 sorties soit 0.125truite/sortie.
Mais le plus parlant reste le ratio Sorties/prélèvement pour moi 195 de sorties pour 5 prélevées soit 2.25% de gardées sur un potentiel de 4.78 truites par sortie
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Si je prends les chiffres de 2015 cela donne: 7 de prélevées en 58 sorties soit 0.182/sortie et en ratio 7 de gardées sur 316 de mises au sec soit 2.21% de prélevées sur un potentiel de 5.44 pêchées par sortie.
Je rassure tout le monde pour certains je suis un viandard même avec un prélèvement annuel inférieur à l’autorisation journalière.
Alors oui je me réjouis quand je vois certaines réglementations permettant de diminuer le nombre de prises par sortie encore faudrait-il que cette nouvelle disposition s’applique au niveau nationale et non locale comme la taille de capture qui me laisse sceptiquo-ravi.
Il est difficile de parler prélèvement sans parler No-kill ou tout au moins de parcours No-kill. Vous savez ce que j’en pense … c’est un moindre mal … et vous connaissez ma vision des choses quand ces parcours sont réservés à une technique particulière. Petit rappel à tous … je pêche aussi au tenkara … donc à la mouche fouettée.
Perso je n’ai encore jamais mis les pieds sur un No-kill et j’avoue que cela ne me manque pas … mais si j’étais une instance dirigeante ces parcours n’existeraient pas. J’irai jusqu’au bout des choses, quitte à prétendre vouloir protéger le poisson autant faire les choses correctement. La pêche y serait tout simplement interdite, quelque soit la technique.
Alors OUI il m’arrive de prélever un poisson que je pêche mais en 2015 il ne me semble pas avoir piller les rivières de la Drôme où 2 truites ont rejoint l’assiette de belle-maman ou les rivières de l’Aude où 5 truites ont fait le bonheur de mon épouse et moi-même. Je suis fier d’être un pêcheur raisonnable, responsable et amoureux de mes Belles de jeu.
Halieutiquement